samedi 1 décembre 2012

Aéroport "Vinci", le point de vue d'un pilote..


A partir du texte de Christian SÉBENNE - Source : Vigile.net
vendredi 30 novembre 2012     

Aujourd’hui, de nombreuses manifestations, signe de la fracture à travers le pays, montrent que le peuple ne veut plus avoir à payer pour les erreurs et les escroqueries de ceux-là mêmes qui prônent la rigueur et qui pour un groupe "pote", dilapident sans compter.. notre argent.



Car ce sont les finances des citoyens, leur sécurité et leur avenir qui sont jetés aux orties, le coq  en effet "cocoricote" fièrement, les deux pattes bien plantées sur un tas de fumier mais ce tas, ce sont les politiques qui nous gouvernement, élus par le peuple, se devant d’agir pour le peuple.. et qui fait l’inverse. Exemple des affaires qui ont ébréché le crédit déjà émoussé des politicards de tous bords, voici un survol de dossiers sulfureux sur lesquels s’est gavée cette nomenklatura: tunnel sous la Manche (EUROTUNNEL), la Garantie Foncière, les privatisations, EDF, les autoroutes, l’abcès de fixation sur Jérôme Kerviel de la Société Générale, l’enfumage du Crédit Lyonnais, l’affaire Péchiney Triangle, le flop de la vaccination obligatoire contre la grippe H1N1 (lien), la sidérurgie, Arcelor/Mittal, les usines Renault aux USA, Vivendi, la Coupe du Monde de football de 2012 (qui aura coûté 25 millions d’E pour la seule journée lors de laquelle la Mairie de Paris organisa des flonflons sur les Champs Elysées, sans parler des frais engagés par cette brillante équipe qui fit le tour de la planète pour forcer la main des divers décideurs afin qu’en définitive l’Angleterre sans avoir dépensé une seule livre, récupère le bébé), le nombre d’agriculteurs expropriés à l’euro symbolique du m² pour la construction des autoroutes et le nombre d’expropriations qui n’ont jamais, j’insiste bien, jamais été réglées et dont les contentieux courent toujours.
Si le groupe Vinci, implanté également au Québec se prévaut aujourd’hui dans l’affaire de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes de décisions de justice qu'il fait appliquer par ses séides, il est permis de souligner qu’il s’agit de décisions iniques. En regardant ce qui se passe tant en France qu’au Québec, je ne puis m’empêcher de rappeler les mots du Président du tribunal de Paris, Serge Portelli, lorsqu’il mettait dès 2010 les français en garde en garde contre les dérives mafieuses de l’État et de la Justice (lien).

C'est l’évidence: la principale activité du groupe Vinci est le profit et non la philanthropie, exemple le cas de l’Hôpital Anna-Laberge à Châteauguay situé en rase campagne qui a cédé à cette entreprise les droits d’exploitation de son parc de stationnement avec le résultat qu’il en coûte désormais 14 dollars pour deux heures! (Il serait passionnant de connaître les dessous de ce contrat.)
Les Français seraient inspirés de prendre en compte le sens critique des québécois qui ont mis à jour et dénoncé les liens gigantesques existant entre la mafia et l’État. Si la démocratie, c’est deux loups et un agneau votant ce qu’il y aura au dîner, la liberté, c’est un agneau bien armé qui conteste le scrutin. En tant que vieux pilote de brousse dans l’Ouest canadien, j’avais déjà évoqué le malaise du transport aérien, tant français qu’international. Rester sourd à cette réalité, c’est faire preuve d’une incompréhension totale de l’état des finances publiques dans de nombreux pays aujourd’hui... et céder aux chants (sonnant et trébuchant) des sirènes.
 
 La forfaiture, un grand classique, du plus au moins (lien avec "réflexion sur le pouvoir à partir d'un chemin"), une fois au pouvoir, les dirigeants basculent dans une débauche de dépenses somptuaires qui rendent encore plus insupportable et odieuse la ponction fiscale sur les citoyens dont les finances personnelles tournent carrément au cauchemar, aux drames familiaux et aux suicides (lien). La France est un petit pays, toutes ses grandes villes sont desservies ou le seront bientôt par le TGV, un aéroport va faire gagner du temps, créer des emplois ? Une plaisanterie! sur la ligne Paris-Nîmes par exemple, l'avion met certes 1 h contre 3 pour le TGV, mais 1 h ou davantage sont nécessaires pour aller et revenir de l'aéroport des deux côtés. 1+1+1=3, gain=0." 
A partir de l'article de Christian Sébenne, de France et du Québec



Vici vincetur (lien)

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