samedi 8 octobre 2011

Atmosphère, le CO2 a augmenté de 30 % par rapport à l'époque pré industrielle

Nous sommes 7 milliards sur terre et ce nombre s'accroît de manière géométrique.

 

A Rio ou San Paolo (lien), les favelas qui entourent les immeubles luxueux abritent 50 à 70% de la population et cela ne fait qu'augmenter. Le brouillard est permanent et la pollution maxima. Sans eau courante ni toilettes,  évacuation d'eaux usées et de déchets, ils polluent les nappes phréatiques et l'air de toute la/les ville/s générant des maladies gravissimes y compris chez les favorisés des immeubles de luxe* les jouxtant (image et lien).


 Le CO2 est de 30% supérieur actuellement de la quantité dans l'atmosphère de l'époque pré industrielle. L' augmentation s'aggrave par l'effet de serre qui s'accroît à cause du CO2, réaction en chaîne ou plus exactement en spirale. La terre risque non de périr mais de se trouver sous peu incapable de préserver sa population humaine.. et elle s'en passera. Des espèces n'ayant pu s'adapter disparaissent tous les jours dans le silence le plus complet, des grenouilles notamment. L'homme, qui est une espèce comme une autre (enfin pas tout à fait car il est de loin la plus dangereuse pour la planète) disparaîtra de même sous peu dans sa totalité.

Le niveau de mer monte inexorablement de plus de 3 mm/an, des espèces marines périssent, entraînant celle d'une autre qui s'en nourrit..  -les manchots suivent l'extinction des crustacés, un de leurs aliments de base-. D'autres comme les tortues de mer sont victimes de la pollution marine, des déchets jetés et du ramassage de leurs œufs et de la féminisation, le sexe de l'animal dépendant de la température dans laquelle se trouve l'eau ou le sable, la chaleur donne systématiquement des femelles. Les coraux, très vulnérables, sont également en péril, qui abritent une grande partie des êtres vivants de la planète, 500 000 espèces environ. Au delà de 23 à 25°, les algues avec lesquelles ils se développent en symbiose blanchissent puis meurent -par exemple aux Antilles- donc les espèces qui dépendent d'eux aussi, dont 500 millions d'hommes qui dépendent des récifs coralliens pour leur subsistance. En Australie les échassiers sont particulièrement sensibles au déclin de certains insectes dont ils se nourrissent et déjà 50% des populations ont disparu. D'ici quelques décennies, des fleuves, notamment en Inde, risquent de devenir des rivières saisonnières. En Afrique, la mortalité infantile provient essentiellement de l'eau polluée qu'ils sont obligés de boire. CESSONS DE POLLUER !
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 Cocobacilles sans frontières pour se marrer, enfin...


*Voir sur ce lien [un poème, "Cocobacilles sans frontières"], une réponse à une bourgeoise désinvole, je laisse la coquille, s'apprêtant à partir en de tels lieux chics entourés de favelas donc noyés dans la merde s'écoulant comme elle peut, qui, lorsqu'on lui suggère de se faire vacciner, s'exclame étonnée "mais je ne fréquente jamais les pauvres!" L'histoire, au fond très morale, montrera que les bacilles n'ont aucun préjugés de classe, ni dans un sens ni dans l'autre.