dimanche 20 mars 2011

Des repas quasi gratuits et l'ortie, la reine des plantes

.. qui n'ont presque pas pollué et ne doivent rien à Montsanto ni aux supermarchés...

Vitamines et sels minéraux garantis

C'est beau à voir 


Poireaux, pousses d'asperges, pissenlits, (fleurs et feuilles), géranium sauvage, chardons, (fleurs et feuilles), fenouil, (pas trop), mauve, (fleurs et feuilles), fleurs de violettes, luzerne, orties (lien), plantain... et l'eau du puits. Temps de ramassage : une demi heure (si vous en avez dans votre jardin ou proche.)

Ca cuit au feu de bois + cartons, longtemps mais on ne s'en occupe pas. Ce réchaud est moins pratique que celui qu'on a bricolé (voir plus haut) car très lourd, avec un tout petit foyer peu pratique à remplir et fragile.

Des chardons (feuille et fleurs) un peu long à trier (il faut enlever aux ciseaux les bords piquants de la feuille.) Ne pas en mettre trop ni de trop grandes feuilles au bel aspect brillant (amères.)

La luzerne (aucune préparation, seulement la laver) très énergisante

Le pissenlit (feuilles et fleurs). Aucune préparation
Des pousses d'asperges (aucune préparation), ici, une fleur de pissenlit à côté

Du plantain (aucune préparation)

De l'herbe à robert ou géranium sauvage, aucune prépa.
Attention à ne pas le confondre avec la ciguë car
certaines espèces ont des feuilles qui lui ressemblent (*)

Des poireaux (un peu long à nettoyer)
Une feuille de laurier, juste pour assaisonner

... et des germes (tournesol, blé, millet, haricots etc) à ajouter après, crus.
Très nutritifs, faciles à obtenir en appart : de l'eau sur un papier éponge !
 et quasi gratuits, ils contiennent plus de nutriments que la plante elle-même,
poussent avec "rien" (eau+lumière+air) et rapidement. S'ils étaient utilisés,
on résoudrait le problème de la faim dans le monde.

Plus des orties, du fenouil, des violettes (la fleur) et des feuilles de mauve. Ajouter à mi cuisson des lentilles (ou du riz, pâtes..) et éventuellement un ou deux œufs juste à la fin (on peut "récupérer"  pour presque rien des poules pondeuses de réforme qui sinon iront à l'abattoir et elles pondent tout de même -mais pas les quotas!- d'où leur  triste sort. Mais il faut en prendre soin car elles sont épuisées et au début les garder à l'intérieur dans un espace fermé car elles n'ont presque pas de plumes.) Et voilà ! Résultat : tout à l'heure, prochain message...


Le jardin. On peut aussi cultiver...


... notamment des orties qui ne réclament que peu de soin. Prendre des racines assez longues si possible (elles font comme un rhizome) les mettre en terre assez éloignées les unes des autres et arroser seulement les premiers jours (au printemps, mais aussi en automne, en fait, n'importe quand.) Elles poussent immédiatement quelle que soit la terre (ici dans de l'humus, mais dans de la terre caillouteuse, ça marche aussi -moins vite-) mais il leur faut un peu d'ombre (au pied d'arbres est l'idéal) et des coins assez retirés. En quinze jours, elles ont fait les pousses que l'on peut voir ici.


Quelques jours après...





Elles ont littéralement fait éclater leur mini serre et s'étalent partout ! Plus besoin d'arrosage ni de protection contre le soleil (mais contre les radiations, si !)




La récolte en prévision, à Molières sur Cèze, sur le sentier du jardin botanique (lien)...


.... le séchage, près du feu (elles se conservent bien) ... car avec ce qui s'est passé à Fukushima, mieux vaut stocker avant que les jeunes pousses n'aient métabolisé les becquerels, et replanter des jeunes sous serre!



La cabane de jardin ! Etanche et fraîche


I,e protection avec des lanières de pneus tissées (élastiques)
pour les jeunes orties (les chiens adorent les semis.)
Plus une bâche transparente dessus...

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*ATTENTION TOUTEFOIS A NE PAS CONFONDRE LE GERANIUM SAUVAGE, (qui a un aspect parfois très différent selon les lieux où il pousse, voir image) LE FENOUIL OU LE PERSIL AVEC LA GRANDE CIGUE, MORTELLE. LE FENOUIL SENT UNE ODEUR D'ANIS TRES FORTE DONC EN PRINCIPE NE PEUT PAS ETRE CONFONDU. POUR PLUS DE SECURITE NE MANGEZ PAS D'OMBELLIFERES SI VOUS NE CONNAISSEZ PAS TRES BIEN LES PLANTES OU LE LIEU OU ELLES POUSSENT (le mimétisme faisant parfois qu'elles se mettent à ressembler à une voisine.)

Bornez-vous au départ à des plantes qui ne peuvent en aucun cas être confondues : orties (piquantes, faites un petit essai vers les pointes des feuilles), poireaux des champs, luzerne, asperges (les pousses), plantain, chardons et attendez qu'il ait de belles fleurs jaunes vif pour cueillir le pissenlit.
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Géranium sauvage ; c'est celui-ci différent de l'autre, qui peut être confondu avec la ciguë.  








L'odeur du fenouil lorsqu'on l'approche et a fortiori le coupe est révélatrice mais l'aspect en effet, mis à part les feuilles très différentes, fines et en "cheveux" pour le fenouil, dentelées mais plates pour la ciguë, est assez proche. Ne touchez jamais à un "fenouil" inodore ou à un  jeune non feuillu. La saveur est un signe, pas toujours fiable: l'amertume, l'âcreté ou un goût désagréable sont révélateurs de toxiques. La ciguë est parait-il âcre et répugnante et l'arum brûle le palais mais le chardon, comestible, est un peu amer et les kakis pas assez mûrs sont également râpeux ! Ne vous fiez pas aux noms des plantes, parfois absurdes : le laurier-sauce est comestible, le laurier-rose, mortel, et le laurier-cerise, toxique. (Mais ils ne se ressemblent pas du tout.)

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Voir en fin de blog la liste (non exhaustive) des plantes les plus toxiques et les images de celles qui sont mortelles http://cueillettes.blogspot.com


ET POUR FINIR, UNE PETITE CATASTROPHE NOUS MENACE TOUS : L'INTERDICTION DE L'USAGE DES PLANTES POUR SE SOIGNER (lien), BIEN SUR ISSUE DES LABOS (lien)  QUI ACTUELLEMENT ON LE VENT EN PROUE ! LISEZ ET SIGNEZ LA PETITION!

samedi 19 mars 2011

Un jeune homme mort "emprisonné" dans sa voiture garée en plein soleil (40°) verrouillée, dont il n'a pu sortir. Mort d'un clic au lieu de deux.

La Loreleï
(ici réalisée avec des fusains issus du feu et sur du papier peint de récup, coût = 0)
"Là-haut, des nymphes la plus belle
Assise.. Elle chante,
Timbre étrange, ensorcelle,
Tremblez, fuyez.."

Ca s'est passé le lendemain de l'article "les hommes sous influence de l'objet" (lien) comme une horrible illustration. Un "accident" qui s'était déjà produit au moins une fois avec ces nouvelles bagnoles tout-électronique top, toujours plus "sûres", si fascinantes et si chères que l'on redoute de se les faire voler au point de les verrouiller.. y compris de l'intérieur ! Mais le constructeur, avisé, a pensé à tout (!) Deux clics, c'est bon, elles ne sont bloquées que de l'extérieur, mais un clic et tout est bloqué. Un cercueil. Même technique pour les "4.4" qui se verrouillent aussi dès qu'on atteint une certaine vitesse, c'est la "sécurité" des enfants... fort utile également en cas d'enlèvement !

Il y a aussi les portes blindées, archi blindées, plus on est riche plus on blinde, c'est logique... dont on peut mourir à l'exemple célèbre mais banal de Gaston Defferre, les pompiers, malgré leur attirail, n'ayant eu raison du bunker qu'au bout d'une demi-heure, trop tard pour le sauver de l'infarctus. Pour du blindage, ça c'est du blindage mazette, une excellente pub pour l'installateur. Même problème pour les piscines, idem (lien), objet de luxe.. et de mort. De même les clims des voitures, ultra polluantes, dégageant, lorsqu'on les met en route dès le démarrage, fenêtres fermées, et qu'elle sont surchauffées -cas le plus fréquent évidemment- un gaz cancérigène très concentré.

L'industrie est la première responsable ; toujours plus, plus de frime, de "confort", un faux confort qui fait fî du réchauffement de la planète (si "je" me refroidis, j'en "réchauffe" d'autres) et de notre propre sécurité... précisément sous prétexte de sécurité! Acheter, croître, innover : c'est nous qui sommes les objets des firmes et du pouvoir qui les soutient. La prime à la casse, les nouvelles "améliorations", le design*, il faut toujours immaginer quelque hochet pour décider le chaland à sortir son chéquier et à abandonner celle qu'il possède et qui roule parfaitement. Go. Il faut gagner le concurrent de vitesse, on réfléchira après sur les inconvénients*. Un souvenir ancien : nous avons dû rouler sur autoroute vitres bloquées, les systèmes électroniques n'étant pas trop au point à l'époque! dans une voiture non climatisée, par une après-midi d'été torride avec deux enfants en bas âge : à toutes les stations, nous nous trempions ainsi que des couvertures et dans l'habitacle devenu hamam, on vaporisait en permanence.. si bien que le trajet qui eût dû prendre 2 h en dura 4 ou 5.

[* A ce sujet, les élégantes voitures phalliques au capot en calandre d'avion qui donnent au Lambda l'impression de piloter une fusée intersidérale représentent un danger évident, surtout pour les piétons.. lorsque l'on doit par exemple pointer le nez à un croisement sans visibilité. Rappelons qu'il n'y a pas dans l'espace de promeneurs ni de stop. Et les rétro viseurs agressifs.. qui ne "visent" pas en dessous de 60 cm et ne tiennent aucun compte de tout ce qui mesure moins, enfants, animaux. Dramatique lorsque de surcroît l'engin, comme ceux en vogue actuellement dits "familiaux"! est haut, ainsi que l'attestent maints accidents dont un récent -un gamin a été écrasé par sa mère, chez eux, au cours d'une marche-arrière: elle ne l'a pas vu car il était impossible à voir-. Un autre effet pervers de cette identification à l'objet est que nous ne mesurons plus son danger puisqu'il fait partie de nous comme un bras, une jambe : ainsi, la plupart des accidents mortels surviennent-ils lors de petits trajets, autour de quelques km de chez soi. Nous prenons la voiture sans y penser, avec un faux sentiment de sécurité relié à l'impression d'être encore chez nous, dans notre salon -et plus elle est confortable et plus cette impression est vive- pour filer chercher un condiment qui nous manque, le repas en train de cuire, vite ! la ceinture, à quoi bon.. ou parfois mal réveillés, crevés, après une scène de ménage etc. L'attention obnubilée se relâche, tandis que lorsque nous nous préparons à partir pour une longue distance -bagages, vérifications, ceinture etc..- la conscience qu'il s'agit d'un acte non anodin est plus prégnante.]

La "civilisation" aberrante qui est nôtre a déplacé la peur : ce n'est plus nous que nous voulons préserver, c'est l'objet. Hier par exemple, un moustachu attablé à une terrasse s'est précipité, traversant dans des crissements de freins, vers moi en train de me garer à quelques centimètres de sa moto, hurlant que j'allais faire "une catastrophe". Une catastrophe! C'est la peur de la perte ou de la dégradation de l'objet qui obsède. On redoute tant de le perdre (c'est à dire le présumé voleur, vandale, ou maladroit) qu'on s'oublie soi-même, qu'on ne pense pas au risque de se faire écraser, de brûler vif (cf le banquier Edmond Safra qui s'était enfermé si efficacement qu'il en a péri asphyxié, lui et hélas son infirmière) ou d'agoniser en l'absence de soins médicaux d'urgence.. et c'est exactement ce qui arrive parfois. La possession d'objets symboles et leur sur-valorisation détruit et nous détruit. Dans les pays riches, nous périssons de surconsommer et de techniques "sécuritaires" non maîtrisées (le plus souvent protégeant l'objet) et dans d'autres, de pénuries de tout ordre (lien avec la Somalie) et d'absence de techniques reliées à notre indécente sur consommation (lien avec le "post").

vendredi 18 mars 2011


Plantes les plus toxiques (mortelles)













Plus la ciguë, (déjà citée), et, moins toxiques : le bouton d'or, l'adonis, l'ancolie, l'arum, la chélidoine, le chèvrefeuille, la clématite, le cyclamen, la cytise, le genet, l'euphorbe, le houx, le gui, l'iris, la narcisse ou la jonquille, le perce neige, le  rhododendron, le petit sureau (ne pas confondre avec l'arbre)...


 Et encore (surlignées les plus toxiques -mortelles-)




la cytise (qui peut être un arbre)

la glycine






le muguet

le ricin














Le guy





la vigne vierge














le genêt
une autre douce amère












chèvre feuille
l'If (taxa en latin, d'où vient toxique)













troène





















   Symphorine




                         diffenbachia



















                          arum
douce amère

















phytolaque
  












Veratre



                                                                                                                                      










Jusquiame      

dimanche 13 mars 2011

Vivre avec la nature et de la nature

On peut vivre (ou le tenter) avec les plantes naturelles présentes autour de nous, sachant que la nature les produit selon les saisons au moment-même où elles nous sont le plus utiles. D'où l'aberration qui consiste à acheter à prix d'or légumes et fruits exotiques qui ne correspondent pas à nos besoins au moment où nous les consommons (voire même jamais selon le climat où nous vivons) et coûtent autant de kérosène qu'à être produits. Lorsque vous achetez des pois chiches du Mexique, vous achetez en réalité à 90% 1/4 litre de kérosène, et 10% seulement de pois. Et malgré les apparences ils ne seront pas identiques à ceux qui poussent naturellement chez "vous", mieux adaptés et aux sols et aux organismes des aborigènes ou des résidents de ces mêmes lieux. Deus sive natura? L'harmonie préétablie? La sélection naturelle du vivant ? L'écosystème? La commensalité osmotique? Peut-être. N'arrachez pas, coupez délicatement et laissez toujours une pousse à la plante pour qu'elle se régénère.

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Quelques exemples 

Les orties (excellentes en soupe) qui abondent partout (les cueillir en prenant soin, pour ne pas être piqué, de les tenir dans le bon sens, du bas vers le haut.) Les dimensions ici sont données à titre indicatif et peuvent considérablement varier d'une région à une autre voire d'un endroit à un autre selon le climat et l'exposition, ainsi que la couleur et même la saveur. Elles peuvent être séchées  dans un panier en osier pour les rares mois où elles ne produisent pas (janvier février) sans rien perdre de leur goût.
Taille des feuilles (2 à 4 cm) tiges (10 à 20 cm)

les chardons, idem, feuilles et fleurs non encore ouvertes (on vient d'en faire bouillir dans des nouilles c'est excellent et naturellement salé.) Bon pour le foie, la vésicule biliaire, les diabétiques, efficace contre les empoisonnements.



Taille des fleurs (2 à  cm), des tiges (30 à 40 cm, des feuilles, épineuses et dentelées, 10 à 15 cm de long sur 8 à 10 cm de large, une seule bractée suffit à un repas -ou à assaisonner-, c'est l'herbacée européenne la plus haute.) Découper les feuilles aux ciseaux pour lui ôter sa partie piquante, rapide si les feuilles sont grandes (facultatif si on les fait bouillir) 


les asperges sauvages

Taille des tiges, rampantes, 1 m ou davantage, des pointes comestibles, 4 cm environ

les pissenlits, (cuits ou en salade, fleurs et feuilles, attention c'est un peu diurétique comme l'indique son nom), 
Taille des feuilles, en rosace, 10 cm environ, fleurs, 2 cm; tiges, 5 à 10 cm.

les "nombrils de Vénus", tendres et craquants,
Taille des feuilles, 4 cm environ, aucun épluchage, des tiges, 2 à 4 cm

le fenouil sauvage, (bulbe et tige -épluchée-)
taille des tiges, 10 à 130 cm (fines), des fleurs (ombellifères) 4 cm, du bulbe, 3 cm environ

 le plantain (bouilli ou en salade),
taille des feuilles, 4 à 10 cm de long, pas de tige

les fleurs de violettes ou de coquelicot (si vous en trouvez encore!)

les feuilles de vigne (à condition que la vigne ne soit pas traitée), anti cholestérol,

la luzerne (feuille et fleurs),
taille des tiges, 10 à 30 cm, des feuilles, 1 à 2 cm, étroites, des fleurs, 1 cm

 la folle avoine (la graine décortiquée),
taille des tiges, 40 cm, des graines, 2 mm, de l'épi, 1 cm

la mauve, (fleurs et feuilles), 
taille des fleurs, 3 cm, des feuilles, 3 cm, des tiges, 10 cm ou moins

les poireaux sauvages (un peu fastidieux à laver),
Taille : 10 à 20 cm, partie tendre, 4 cm, mais tout est comestible

le pourpier...
Taille des feuilles, 1 à 2 cm, des tiges rampantes, jusqu'à 1 m (tout est comestible mais les feuilles sont le meilleur) aucun épluchage nécessaire.


les mûres, de roncier, (que nous arrachons)..



ou de mûrier,



Taille des fruits, jusqu'à 3 cm, des tiges du roncier, infinie! de l'arbre, jusqu'à 10 m

les arbouses, (ne pas abuser et les manger mûres, tombées au sol.) On peut aussi se faire un peeling avec les fruits écrasés (ils comportent de petits grains ronds durs sans être trop abrasifs et la couleur rosée de leur chair teinte la peau de manière très naturelle.)


raille des fruits, ronds, 1 cm de diamètre, de l'arbre, jusqu'à 10 m

les fruits du sureau (cuits),
taille des fruits en grappe, 1/2 cm, de l'arbre, jusqu'à 10 m, soyez prudents, les branches sont cassantes comme du verre, ne jamais grimper pour les cueillir à moins d'être un pro, ou avec une échelle ! ATTENTION : LE SUREAU-ARBRE DONNE DES FRUITS COMESTIBLES ET TRES BONS EN CONFITURES, MAIS CEUX DU SUREAU-BUISSON (QUI RESSEMBLENT BEAUCOUP AUX PREMIERS) SONT TOXIQUES ! LEUR GOUT, SI VOUS EN AVEZ LE COURAGE, EST REVELATEUR. N'AVALEZ PAS  SI C'EST AMER ET CRACHEZ BIEN APRES !)
 
les châtaignes,








le cactus-opuntia qui abonde dans le Midi et que l'on détruit (au Mexique, les raquettes raclées -gants indispensables- se mangent cuites comme des steaks  après qu'elles aient exsudé le suc gras extrêmement visqueux qui en suinte, qui peut servir de crème de beauté, démêlant ou après-shampoing.) Les fruits ne mangent tels que (laxatifs). 
taille des raquettes ovoïdes, jusqu'à 15 cm, épaisseur, 2 à 3 cm, des fruits, 5 cm

... toutes ces plantes que l'on néglige ou arrache et qui sont d'une richesse nutritive exceptionnelle connue de tout temps et à présent  oubliées, méprisées en faveur de "gros" légumes sans goût (en fait, des monstres) que l'on trouve en supermarché ou chez le marchand des quatre saisons voire au marché, hyper pollués de pesticides et autres poisons etc.. 


On peut aussi faire germer des graines (les mettre simplement dans une assiette les arroser deux fois/jour, les laisser à l'intérieur, à la demi lumière, ça pousse au bout de 10 jours et le germe contient plus de nutriments que la plante adulte elle-même, de surcroît, ça ne coûte rien, on peut les acheter pour les oiseaux par gros sacs de 10 kg, -millet, blé, avoine, tournesol, avoine- et on a de quoi se nourrir pour des mois.) 
taille des tiges, variable selon l'espèce, 1 à 6 cm, du germe, 3 mm à 2 cm, aucun épluchage ni traitement particulier, se mangent tels que

Long, fastidieux? Moins que faire la file au supermarché dans la lumière des néons, agressés par les pubs criardes. Une promenade, une hygiène de vie aussi, un jeu, l'homme a toujours pratiqué ainsi. Et lorsqu'on le peut, réaliser un repas délicieux et sain qui ne coûte ni pollution ni argent, si par exemple on le cuit avec du feu de bois dans un réchaud en fonte (on n'a pas à s'en occuper, ça s'arrête tout seul) et avec l'eau d'un puits constitue un plaisir oublié. Note : ces plantes qui poussent seules (mais que souvent on a arrachées dans nos jardins) peuvent être replantées. Respecter leur lieu d'origine (ensoleillement, sous des arbres, dans de l'humus ou de la pierraille etc) et prenez une motte assez grosse avec la même terre pour qu'elles démarrent bien. Après ne faites plus rien sauf parfois arroser au début (modérément) en cas de grande sécheresse.


ATTENTION

Certaines plantes toxiques ressemblent (à l'état naturel ou, plus dangereux, par mimétisme) à d'autres comestibles ! En cas de doute, demandez au pharmacien (qui ne saura pas forcément) et à des paysans du coin ou abstenez-vous. D'autre part, notre espèce n'ayant plus consommé depuis longtemps ces plantes-là, elle s'y est parfois déshabituée (surtout ceux qui ont toujours vécu en ville) et des réactions peuvent (rarement) survenir (nausées, vomissements légers) surtout à des espèces comestibles mais non indigènes (exemple le cactus dans le Midi de la France qui fut importé, non toxique pourtant). En général, le goût  alerte; si cela ne vous plaît pas, abstenez-vous. Ceux qui les ont déjà consommées même très rarement (dans leur enfance par exemple) n'ont pas ce genre de réaction. Si vous êtes un citadin pur jus depuis des générations, commencez par de petites quantités de chacune. Et si recettes il y a, suivez les bien (exemple du cactus, qu'il faut "saigner" avant de le cuire.) Il se trouve aussi que certaines espèces, malgré leur aspect menu, sont si riches en sels minéraux, vitamines et nutriments (vitamine A notamment) que ce soit précisément cette pléthore à laquelle on est déshabitué qui génère ces réactions : conditionnés à la carence, à de gros aliments bourratifs sans valeur nutritive dont un seul fruit remplit la marmite, nous avons alors tendance pour compenser le faible volume des aliments sauvages, à en ingérer de plus grande quantité, donc à nous survitaminer. Nous sommes aussi conditionnés au goût insipide des aliments, compensé par des sauces faite d'on ne sait quoi, mais ce conditionnement qui met en jeu le plaisir cesse immédiatement dès que l'on découvre ou re découvre des poireaux qui ont vraiment le goût de poireaux au point qu'ensuite on ne peut plus en manger d'autres (le plaisir, ruse de la nature qui nous permet de perdurer) tandis que la carence à laquelle nos corps se sont adaptés (qui nécessite parfois de prendre en complément sels minéraux et vitamines de synthèse) nous a plus fortement modifiés. Comme des drogués, nous ne supportons plus très bien la "pléthore" de nutriments (en fait, les aliments "normaux"). Enfin, tous les organismes sont différents, cela vaut pour les plantes naturelles comme pour les autres. Citadins, commencez donc "petit". Notez que ceci est tout de même bien moins dangereux que les Couic et Mac de toutes espèces, voire les restaurants tout ce qu'il y a de plus chic, c'est à dire ce que l'agriculture nous donne à présent à manger. Lavez tout de même les plantes ramassées dans des champs même si leur aspect semble nickel (après la pluie).

Ne pas rater ces vidéos d'un homme passionné de nature et de cuisine qui depuis toujours mange les plantes qu'il cueille et les accommode avec inventivité.

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